1er volet du diptyque sur
« Le Rire dans tous ses états »

Composé de deux volets, à la fois distincts et connexes :

– Tchatchade et galéjade, petite forme spectaculaire itinérante, jouée plus de 100 fois cette saison.

Une production menée en partenariat avec la Biennale d’Aix en Provence, le Festival de Marseille « Avant le Soir », le Festival Le Grand Ménage de Cucuron, le Théâtre de Pertuis, le Dispositif Scènes de Bistrots /Arsud Région Paca.

– De la paille dans la tête-Histoires pour distraire ma psy, spectacle tout terrain
Une création d’après l’œuvre de Jean-Louis Fournier. En cours de réalisation, le spectacle verra le jour à l’automne 2023. Une coproduction du Parvis-scène nationale de Tarbes et du Théâtre Toursky à Marseille.

Ce projet de diptyque vient s’inscrire dans la dynamique d’accès à la culture que nous pratiquons depuis tant d’années avec les populations défavorisées ou éloignées des pratiques artistiques et culturelles.
A travers ce diptyque, notre objectif est de rendre familière la fréquentation de l’Art à celles et ceux pour qui le théâtre et toutes autres formes artistiques restent ignorées, en s’appuyant sur trois notions indispensables de notre crédo : Rire Réfléchir Comprendre.

Le rire est la lanterne de cette aventure, voir un médicament dont l’humour de Jean-Louis Fournier, écrivain, humoriste, ami et complice de Pierre Desproges, serait le générique.

La Tchatchade est un hymne à la joie de vivre, au plaisir du partage. Elle cherche dans sa radicale simplicité une relation directe entre l’acteur, le texte, le public, ainsi qu’une relation avec la ville, sa vie sociale autant qu’intime. Il n’y a plus qu’à se laisser embarquer dans ce voyage des comédiens

Le Rire dans tous ses états

La définition des surréalistes selon laquelle l’humour est une révolte supérieure de l’esprit, nous parait toujours avoir une réelle dimension historique notamment lorsque le contexte s’y prête comme aujourd’hui. Nous en faisons le maitre-mot de notre projet.

Le Rire fonctionne comme une pulsion. Au départ le rire ne fait pas dans la dentelle. C’est la vue des autres, quand ils sont empêtrés dans les pires situations qui nous ravit. Mettre les autres en joue, voilà ce qui nous met en joie.

Si l’humour n’est pas donné à tout le monde, encore faut-il que les rieurs défendent leur droit à rire autant que les amuseurs leur droit à divertir et aussi, à moquer l’époque. Et que les réseaux sociaux hypocritement relayés par les médias classiques, ne se transforment pas en seul juges du bon et du mauvais goût, au nom de la Bien-pensance.